Le Sénégal s’apprête à accueillir, en 2027, la 6ème édition du Congrès International sur les Aires Marines Protégées (IMPAC6), un événement d’ampleur mondiale qui se déroulera pour la première fois sur le continent africain. Ce congrès, prévu dans un contexte de prise de conscience accrue des enjeux environnementaux, coïncide avec plusieurs événements majeurs, notamment la signature en 2023 de l’Accord international sur la Haute Mer (BBNJ) à New York, la montée en puissance de l’économie bleue durable et les effets de plus en plus visibles du changement climatique.
Pour préparer cet événement, du 14 au 15 février 2025 Dakar, capitale sénégalaise,a accueilli ce vendredi 14 la première rencontre en présentiel du Comité de Pilotage International (COPIL) d’IMPAC6 . Cette réunion, qui réunit des experts et responsables d’agences nationales et internationales, vise à définir les modalités de préparation et d’organisation de cet événement clé pour la conservation des océans.
Ce congrès revêt une importance particulière pour l’Afrique, un continent largement dépendant des océans, dont les actions de conservation auront un impact direct sur la préservation de la biodiversité marine mondiale et la lutte contre le changement climatique.
La superficie totale des aires marines protégées (AMP) du Sénégal est passée de 114 000 ha en 2012 à 682 435 ha en 2023, a-t-on appris ce vendredi du directeur des aires marines communautaires protégées (DAMCP), le colonel Mamadou Sidibé.
« Le nombre d’aires marines protégées (AMP), qui était à 7 aires en 2012 est passée à 17 AMP en 2023 avec une superficie passant de 114 000 à 682 435 ha », a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec la presse.
Une étude a été réalisée dans le cadre du projet aires marines protégées, pilotée par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, de concert avec l’Agence française de développement (AFD) à Dakar.
Le colonel Mamadou Sidibé a invité les pouvoirs publics et autres décideurs à davantage accorder une attention particulière à la valorisation de la biodiversité et de ses services écosystémiques ainsi qu’à son intégration dans tous les aspects de la planification.
Bénédicte Sagna.