Ce vendredi 21 mars s’est tenu la 6eme édition du Ndogou Débat d’Urgences Panafricanistes Sénégal.
Cet événement annuel a pour objectif de réunir la grande famille panafricaniste autour d’un Ndogou afin d’échanger sur des questions stratégiques relatives au processus de création d’un État Fédéral Africain.
Le thème choisi cette année est: « 2025 Année des réparations: massacre de Thiaroye et réparations des crimes de l’esclavage et de la colonisation. »
Dans son intervention, le chargé de relations et de la communication au niveau de la CPAES Confédération des Peuples de l’Alliance des États du Sahel M.Nestor Poodassé a rappelé la marche courageuse et audacieuse effectuée par des sénégalais jusqu’à Bamako en 2022. C’était pour dénoncer les sanctions imposées à ce pays par la CEDEAO. L’année suivante, la même marche, menée par les mêmes sénégalais, est partie de la capitale malienne avec pour destination finale Ouagadougou, capitale du Faso.
Reçus par les plus hautes autorités des deux pays, les acteurs de cette marche, membre-fondateurs de Urgences Panafricaines, ont, à coup sûr, rempli leur part du contrat, affirme Nestor Poodassé.
Les frontières érigées par les colonisateurs ont sauté dans l’imagerie populaire des africains, se satisfait-il.
Estimant que les États du Sahel sont des pays désormais libérés du joug occidental, l’interlocuteur malien croise les bras et se dit optimiste pour les autres pays d’Afrique et dans un avenir non lointain.
La réparation que doit l’Occident à l’Afrique comporte certes un aspect financier important. Cependant, les autres aspects relatifs à la restitution des objets dérobés au cours de l’occupation ne doivent pas être occultés.
De même, l’accession à la souveraineté internationale des territoires de la diaspora comme la Martinique ou la Guadeloupe sont des combats à mener avec intensité.
Au chapitre des représentations, la République Démocratique du Congo et les trois États de l’AES Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina-Faso et Niger) étaient de la partie.
B.Sagna