Le juge Mamadou Seck a reçu des menaces de mort. Le magistrat avait souhaité être dessaisi dans l’affaire Sonko/ Adji Sarr, pour «convenance personnelle ». Deux personnes sont suspectées d’avoir envoyé des menaces de mort au juge Mamadou Seck.
L’affaire Sonko/Adji Sarr, ne cesse de défrayer la chronique, le quotidien Libération révèle dans sa publication de ce mercredi, que la Division des investigations criminelles (DIC), vient de mettre la main sur deux individus qui ont envoyé des menaces de mort au juge Mamadou Seck. des menaces de mort envoyé par SMS “Nous t’attendons dans l’affaire Sonko. Nous te surveillons toi et ta famille de Tivaouane aussi. Du sang va couler pas seulement des manifestants. Vous et vos familles vous aller payer. Nous le jurons”. Les auteurs présumés ont été déféré au parquet, il s’agit de A. Diagne et Y.C Cissokho. Le juge Mamadou Seck n’est pas le seul à démissionner et à subir des pressions depuis le début de cette affaire, le capitaine Oumar Touré enquêteur principal dans l’affaire Sonko/ Adji Sarr avait annoncé sa démission de la gendarmerie.
Démissions suite à l’affaire Sonko/ Adji
L’affaire de viol présumé Sonko/Adji Sarr, a connu plusieurs retournements de situation, le 10 mars Mamadou Seck juge d’instruction de la 8èm chambre, annonce sa démission dans cette affaire, il a souhaité être dessaisi de l’affaire pour «convenance personnelle ». Le capitaine Oumar Touré enquêteur principal dans cette affaire, a également démissionné, il avait évoqué le fait qu’il était suivi par les agents des services de renseignement sénégalais et après avoir informé sa hiérarchie aucune décision n’a été prise pour assurer sa sécurité et sa protection.
L’affaire Sonko/Adji Sarr ne semble pas être un dossier ordinaire, au départ il s’agit d’une affaire privée entre deux sénégalais, comme toutes les autres affaires qui sont traitées au quotidien par le service d’enquêtes et le tribunal, mais lorsque des poursuites judiciaires visent un leader de l’opposition d’envergure tel que Ousmane Sonko (3ème au scrutin présidentiel 2019), il y a forcément de l’émotion et les événements ne suivent pas la même trajectoire que ceux des citoyens lambda.