La sureté urbaine a mis la main sur une importante quantité de médicaments illicites. Avec l’aide de la police, 6 personnes ont été arrêtées. La cargaison de médicament est estimée à plus d’1 milliard de FCFA. Le syndicat des pharmaciens privés exigent des sanctions lourdes pour arrêter la commercialisation des faux médicaments au Sénégal.
Le trafic de faux médicaments au Sénégal est pointé du doigts par l’ordre des pharmaciens du Sénégal, c’est un business illégal qui porte atteinte à la santé des populations, il constitue un danger public. Les patients sont exposés à des produits dangereux qui ne respectent aucune conditions de stockage et ne sont soumis à aucun contrôle par les services habilités. La sureté urbaine et la police ont pris la main dans le sac des personnes mal intentionnées, deux sujets étrangers et deux professionnels de santé. Ils avaient stocké dans une maison à la Patte d’Oie (un quartier de Dakar), une quantité importante de faux médicaments. Une liste non exhaustive de faux médicaments, stocké dans des conditions désastreuses : ringer lactate, glucose, perfuseurs, seringues, alcool, etc. Ces tonnes de médicaments saisies par la sureté urbaine à la Patte d’Oie, sont évaluées à 1milliard 43 millions de FCFA. L’Etat doit réagir, les pharmaciens exigent des sanctions lourdes.
Les pharmaciens exigent des sanctions plus sévères
Le syndicat des pharmaciens privés, alerte les autorités afin de punir sévèrement les auteurs présumés de ses actes. L’Etat du Sénégal doit prendre des mesures fortes et très vite, pour éradiquer totalement ce phénomène, il faut protéger la population contre ce fléau, et donner le droit exclusif de la commercialisation des médicaments aux seules pharmacies soumis au contrôle par les services de l’Etat. Les dépôts de stockage doivent faire l’objet de contrôles réguliers, si on veut sérieusement stopper la menace que représente le marché des faux médicaments au Sénégal.
Le Dr Madické Diagne, Chef de la Division de l’inspection et du contrôle de l’importation des médicaments à la Direction de la pharmacie et des médicaments, déclare : “Nous engageons notre Direction de la pharmacie, dirigée par le professeur Yérim Mbagnick Diop, avec les services de la Sûreté urbaine, pour mener d’autres actions afin d’annihiler de façon définitive le trafic des faux médicaments qui met en danger la population’’. Ce qui est dommage dans cette sale besogne, c’est l’implication de certains professionnels de santé, une indignation pour leur collègue.