L’Assemblée générale des Nations Unies tient sa 76ème session à un moment où de multiples défis mettent le système multilatéral à l’épreuve et soulèvent des questions sur la résilience de l’ONU et des valeurs fondamentales que sont la démocratie, l’État de droit et les sociétés inclusive. Cette réunion vise à mettre en lumière le rôle du secteur privé américain qui s’aligne sur les entreprises mondiales pour répondre aux défis mondiaux et à apporter des solutions par le biais d’un multilatéralisme inclusif.En raison de la pandémie de la Covid-19, elle a commencé le 20 septembre 2021, au siège des Nations unies à New-York, et aura lieu en format hybride avec des réunions sur place et en visioconférence.

A l’ouverture de la 76e session de l’Assemblée générale mercredi, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a rappelé que le monde était marqué par « de grands défis et des divisions, par des conflits et le changement climatique, par la hausse de la pauvreté, de l’exclusion et des inégalités, et par une pandémie qui continue de menacer la vie, les moyens de subsistance et l’avenir des populations ». Selon lui, « ces problèmes sont aggravés par les divisions qui fracturent notre monde » et « par les écarts entre riches et pauvres ».« Ces défis et divisions ne sont pas une force de la nature. Ils sont fabriqués par l’homme », a-t-il ajouté, Selon le chef de l’ONU, cela veut dire qu’ils « peuvent être corrigés », si le monde travaille ensemble. « Avant que la pandémie ne frappe, le monde n’était pas sur la bonne voie pour atteindre de nombreux objectifs de développement durable. La Covid-19 a mis nos objectifs encore plus hors de portée. Nous devons accélérer. Nous devons accélérer notre réponse à la Covid-19, avec des vaccins, des traitements et des équipements pour tous, pas seulement pour ceux qui ont le plus », a-t-il ajouté « Nous devons investir dans tous les systèmes qui soutiennent le développement humain : soins de santé, nutrition, eau, éducation, protection et égalité totale pour les filles et les femmes. Nous avons besoin que les pays s’engagent et respectent des objectifs climatiques audacieux lors de la COP26 à Glasgow.