Dieudonné Bantsimba, maire de Brazzaville, a accordé, le 11 janvier, une réception en l’honneur du comité scientifique de la rumba, au cours de laquelle il a traduit la détermination de son entité administrative à promouvoir cette richesse inscrite désormais au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
« L’inscription d’un élément sur la liste représentative de l’Unesco est à la fois un honneur mais aussi et surtout une responsabilité en ce qui concerne la conservation et la valorisation de celui-ci », a déclaré le maire Dieudonné Bantsimba.
Le dossier a été préparé et ficelé par le Comité scientifique de la rumba présidé par le Pr Joachim Emmanuel Ngoma Théthet qui estime que beaucoup reste à faire après cette inscription au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
C’est le 14 décembre 2021 que l’Unesco a validé l’inscription de la rumba congolaise sur la prestigieuse liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. La rumba est promue à la fois par la République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC).
« Le plus dur est ce qui vient après l’inscription, notamment mettre en musique les activités prévues dans notre document de stratégie de promotion et de sauvegarde de la rumba congolaise ; document conjoint avec nos collègues de la RDC », a-t-il indiqué, ajoutant qu’il appartient désormais aux autorités congolaises et aux praticiens de respecter les engagements conventionnels.
La commune de Brazzaville entend, dans le cadre de son engagement au sein du réseau des villes créatives de l’Unesco, ériger des espaces de diffusion de la musique. C’est dans cette optique qu’il sera construit le cercle culturel de Poto-Poto ainsi que les plateformes de diffusion artistique de Mfilou et Talangaï.