Le Syndicat de l’Enseignement Professionnel et Technique est en mouvement d’humeur ce mardi. Face au mutisme des autorités, il compte aller en grève générale les 09 et 10 février prochains.
Après l’enseignement général, c’est au tour de l’enseignement professionnel et technique de se signaler. En effet le Syndicat de l’Enseignement Professionnel et Technique (SEPT) a lancé son deuxième plan d’action à travers une journée de débrayage le lundi, suivie d’une grève générale ce mardi 1er février 2022.
Dans un communiqué Amar KANE le secrétaire général du SEPT nous listé les points qui gangrènent leur carrière. ” Il s’agit du non paiement des indemnités de déplacement et de correction des examens professionnels, des lenteurs notées dans la gestion des différentes formations diplômantes, de la non organisation des examens professionnels c’est à dire des passerelles professionnelles, de l’absence de visibilité du secteur de la formation au niveau des structures locales, de l’absence de réactivité de la nouvelle directrice des ressources humaines entrainant des retards conséquents dans la gestion des carrières, du paradoxe ambiant entre l’augmentation du budget du ministère de l’emploi et de formation professionnelle, de l’apprentissage et l’insertion (MEFPAI) et la réduction drastique des budgets alloués aux établissements de formation professionnelle, de l’absence de textes assez explicites réglementant la répartition des ressources générées, favorisant ainsi des foyers de tensions dans la quasi totalité des établissements”.
Pour le Syndicat de l’Enseignement Professionnel et Technique (SEPT), le mutisme inquiétant des autorités légitime ces perturbations. Il compte poursuivre son plan d’action par un débrayage le mardi 08 février et d’une grève générale les mercredi 09 et jeudi 10 février 2022.