Une journée de restitution a été organisée ce jeudi 24 février, par l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) et ses partenaires (COSPE, CISV, CARP, et AD) à Dakar, pour présenter un dispositif d’accompagnement psychosocial pour les migrants de retour.
La Migration, Emploi, Jeunes, Résilience, Auto-Entrepreunariat (MEJAE) est un projet financé par l’Agence, Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) et mise en œuvre par l’ONG LVIA avec ses partenaires(COSPE, CISV, CARP et AD).Ce projet intervient dans le cadre des migrants de retour et on y voient la participation de 13 pays de l’Afrique de l’Ouest et le Sénégal en fait parti.
« Il s’agit d’un projet qui a travaillé dans les entrances frontalière entre le Sénégal et la Guinée Bissau et aussi le Sénégal et la Guinée Conakry.C’est un projet qui a vu différents axes d’actions,il y’a eu tout un parti en volet suivis d’appui des micros et petits entreprises déjà existantes, dans les régions d’intervention et pour l’insertion des jeunes en stages dans ces entreprises… »explique Silvia Lami, représentante de l’ONG LVIA au Sénégal et coordonnatrice du projet (MIGRA).
Le projet sera un dispositif d’accompagnement psychologique et permettra de repondre de manière spécifique aux besoins sociaux des migrants, vu les nombreux difficultés que rencontrent ces derniers au niveau de leurs pays d’accueil.118.360 migrants ont été assistés par les ONG dans leur retour volontaire en avril 2017 et juin 2021.
Au Sénégal 7.000 migrants sont de retour et bien accompagné.
« Des stratégie d’accompagnement sont mise en place dans différentes secteurs que ça soit économique où sociale et des campagnes de sensibilisation des populations sont organisées avec l’appui des migrants de retour… »affirme la coordonnatrice du projet Silvia Lami.
Les migrants rencontrent d’énormes difficultés surtout dans les pays d’accueil.Ces derniers n’ont pas le droit de réclamer leurs pensions de travail s’ils veulent retourner dans leurs zones d’origines.Ils n’ont pas aussi accès aux aides financées par les gouvernements et au retour au pays natale ils sont sigmentisé par leurs familles et la société.