
Au moment de la psychose sur la question des agressions organisées, un atelier de trois jours sur “la prise en charge du trafic des migrants et des infractions assimilées” est organisé pour une durée de 3 jours, à partir de ce lundi dans le département de Mbour.
Mbour.
“Mbour est une plaque tournante du trafic de migrants. Nous savons que Mbour et Kédougou sont, aujourd’hui, des zones de départ, de transit ou de destination en ce qui concerne aussi bien le trafic des migrants que la traite des personnes”, a déclaré M. Diouf.
Après de nombreux faits relevant des formes de trafic ont été signalés dans le département de Mbour par la Cellule nationale de la lutte contre la traite des personnes, des mesures répressives ont été prises pour renforcer la supervision sur ce phénomène de trafic qui depuis plusieurs années, hante les populations de Mbour et Kedougou.
Selon François Diouf, substitut du procureur du tribunal de grande instance de Mbour.”La brigade de gendarmerie de Joal-Fadiouth et la brigade de recherche de Mbour ont procédé à une multitude de déferrements au parquet liés à des faits de trafic des migrants. C’est le cas également du commissariat central de police de Mbour”, a ajouté M.Diouf.
C’est dans cette même perspective, que le directeur de la police de l’air et des frontières, Mame Seydou Ndour ouvre une brèche pour rappeler quelques chiffres : “en 2020, plus de 3.000 migrants clandestins venus du Sénégal sont arrivés en Espagne, contre 274 en 2021 et 57 depuis le début de cette année. Pour l’année 2021, on n’a presque pas noté d’arrivées de pirogues de migrants dans les îles Canaries en provenance des côtes sénégalaises”.
Cette rencontre, profite aux officiers de police judiciaire de rencontrer les magistrats, enquêteurs et ceux qui prennent les décisions, pour faciliter le travail contre le trafic des migrants et la traite des personnes.