La guerre entre oppositions et parti au pouvoir a éclaté depuis le début de la campagne. Et en grande partie, ce sont les jeunes innocents qui sont souvent exposés dans des cas de violences verbales ou physiques. Même les leaders politiques ne sont pas épargnés, à Thiès par exemple, avec l’incident dont a été victime le maire Babacar Diop.
La section thiessoise de la plateforme de la société civile “Jammi Rewmi” invite les populations, les jeunes en particulier, à être des ambassadeurs de la paix dans leurs communautés respectives, pour prévenir la violence et contribuer à des élections “libres, démocratiques et transparentes”.
Les responsables de “Jammi Rewmi’’ ont organisé une conférence de presse, ce mardi, à Thiès, en vue de “conscientiser les populations en général et les jeunes en particulier pour prévenir la violence.
Dans une déclaration lue à la presse, Assane Diagne, coordonnateur de la plateforme “Jammi Rewmi” à Thiès, a relevé que “les jeunes sont bien souvent manipulés par les politiciens malveillants pour générer de la violence, dans le but de tacler ou affaiblir un adversaire politique, afin de se faire élire”.
Dans ce cas, il s’agissait, pour ’’Jammi Rewmi’’, de livrer “des messages de paix et de concorde afin qu’ils soient les ambassadeurs de paix au sein de leurs communautés respectives’’, a-t-il dit.
Les enjeux sont nombreux, la particularité de ces élections législatives que certains acteurs qualifient de “premier tour de la présidentielle de 2024”, c’est une façon d’une part comme de l’autre de se mesurer, relève Assane Diagne.
Il a invité les acteurs politiques à “des échanges pacifiques” autour des programmes, avant d’appeler la société civile et tous les acteurs concernés à œuvrer pour des élections apaisées.
La plateforme ’’Jammi Rewmi’’ invite par ailleurs les médias à s’abstenir de tout discours de haine ou de division et à continuer à se conformer aux règles d’éthique et de déontologie régissant leur profession.
Elle appelle aussi les forces de sécurité, les autorités administratives et judiciaires à jouer leur partition, mais aussi les personnes nouvellement inscrites à aller retirer leur carte, en souffrance dans les commissions.
À travers le hashtag “Sénégal Vote”, la plateforme entend relayer toute irrégularité notée dans un quelconque bureau.