Après la phase 1 du projet de Gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique (Progep 1), l’Etat du Sénégal va entamer la seconde phase de ce projet visant à réduire les risques d’inondations dans les zones périurbaines de Dakar et améliorer les capacités de planification et de gestion intégrées des risques d’inondations dans certaines villes du Sénégal.
D’un montant global de 95 milliards de fcfa avec une phase d’urgence de 15 milliards, le Progep || s’inscrit dans la continuité des réalisations d’ouvrages en matière de lutte contre les inondations. Ainsi, pour pallier durablement les phénomènes récurrents des inondations, l’Etat du Sénégal s’est engagé à poursuivre la mise en œuvre optimale du programme Décennal de lutte contre les inondations (2012-2022) et à accélérer la formulation de la deuxième phase du projet de Gestion des Eaux Pluviales et d’adaptation au changement climatique (Progep ||).
Celui-ci s’inscrit dans la continuité de ceux mis en place ces dernières années par le gouvernement du Sénégal, avec l’appui de la Banque mondiale et visant, entre autres, à l’accompagner dans la mise en œuvre de sa stratégie de promotion de la résilience aux effets négatifs du changement climatique, du relèvement du niveau d’équipement des territoires poir pallier durablement les risques d’inondations etc. Le Progep || va soutenir le gouvernement pour l’atteinte des objectifs visés par le Plan Sénégal Émergent (PSE).
Le progep a bénéficié respectivement d’un financement initial de 72,9 USD provenant d’un crédit de l’IDA de 55,6 millions approuvé le 24 août 2012, d’un don du FND de 4 millions USD approuvé le 21 mars 2013 et d’une contrepartie de l’Etat du Sénégal estimée à 13,3 USD, d’un premier financement additionnel (FA) de 43 millions USD, constitué d’un crédit de la BM de 35 millions USD approuvé le 20 juin 2015, d’un don du FND de 5 millions USD objet d’un venant daté du 16 septembre 2015, et d’une contrepartie de l’Etat du Sénégal de 2,9 millions USD et d’un deuxième financement additionnel provenant du FEM, sous forme de subvention non remboursable, d’un montant de 5.504.587 USD; la convention y afférente a été approuvée le 28 mars 2017 pour prendre en charge le renforcement de la sous-composante A3 du projet.
Au démarrage du Progep, des contrats de ville avaient été signés respectivement avec les villes de Pikine et de Guédiawaye. Mais avec l’avènement de l’Acte ||| de la décentralisation qui a consacré la communalisation intégrale, chacun de ces CDV avait fait l’objet d’un avenant, suite à des délibérations concomitantes des conseils des communes de leur ressort territorial, autorisant lesdites villes à les représenter dans le cadre du Progep.