Contrairement aux allégations du leader de Pastef, Ousmane Sonko, le Sénégal ne gagne pas 10%, mais plutôt 50 à 64% du profit généré par le pétrole et le gaz. La précision est de l1 Direction générale de Petrosen.
Encore un démenti à l’endroit d’Ousmane Sonko après avoir affirmé que le Sénégal ne détient que 10% sur les contrats des ressources pétrolières et gazières, le leader du parti Pastef est désavoué. C’est d’abord par le ministre du commerce et porte-parole du gouvernement Abdou Karim Fofana, ensuite l’ingénieur géologique, Ousmane Cissé. Pétrosen entre enfin dans la danse pour apporter sa part de vérité dans ce “débat insidieusement entretenu par les individus qui ignorent tout de l’industrie pétrolière”. “Il fautvfaire la différence entre les parts de petrosen et celles de l’Etat dans me contexte d’un contrat de recherche et de partage de production. En effet, dans ce type de contrat la compagnie étrangère est obligée e s’associer à Petrosen qui dispose, dans tous les contrats, de 10% de parts portées en phase d’exploration. Mais en cas de découvertes économiquement rentables, Petrosen peut porter sa part jusqu’à 20% en phase d’exploitation et contribue à l’investissement. C’est le cas actuellement pour Gta et Sangomar.”
Toujours dans le communiqué il nous fait savoir que la part de l’Etat est fonction de la production journalière. “En effet, selon les dispositions de l’article 22 du contrat de partage de production journalière en nombre de barils ou équivalent gaz entre 35% et 58% du profit obtenu après soustraction de la part d’hydrocarbures destinée au remboursement des coûts pétroliers. Considérant que Pétrosen est une société nationale détenue à 100% par l’Etat, celui-ci se retrouve, en définitive avec des parts comprises entre 50 et 64% du profit généré par le pétrole et le gaz sénégalais, compte non tenu des obligations fiscales de la compagnie étrangère.”
La Direction générale de Petrosen Holding rappelle que le Sénégal, de manière volontaire, en toute transparence et responsabilité, dans une gestion rigoureuse, inclusive et durable de ses ressources pétrolières et gazières.