Le nouveau Directeur général de l’Apix, Abdoulaye Baldé, souhaite donner une nouvelle allure à l’Autoroute à péage Dakar-Diamniadio, appelé aussi “l’Autoroute de l’avenir”. En visite à Rufisque ,hier, il a informé que de nouveaux investissements sont prévus pour améliorer la fluidité du trafic. Il a aussi promis de trouver une solution aux nombreux goulots d’étranglement.
L’Etat et la société Eiffage de la concession de l’autoroute de l’avenir, qui exploite l’autoroute à péage de Dakar à l’aéroport Blaise Diagne, ont senti la nécessité de faire de nouveaux investissements. Cela pour plus de fluidité et de sécurité sur le tracé du péage. En visite dans les locaux de la société à Rufisque, le nouveau directeur général de l’Apix a informé que des discussions sont amorcées afin d’effectuer des investissements de “très grande envergures”. Ainsi, des travaux sont déjà entamés à Rufisque par le Directeur général de Secaa, Xavier Idier, et son équipe afin d’ouvrir quatre nouveaux postes de péages et des aires de stationnement. Actuellement, les ouvriers sont à pied d’œuvre sur l’un des chantiers. Pour ce qui est du poste de péage prévu sur la sortie 10, les travaux sont suspendus à cause du paiement des impenses et des études d’impact environnemental. Mais, l’option prise par la société est de débuter les travaux d’ici le mois de décembre.
Lors de son déplacement à Rufisque, Abdoulaye Baldé n’a pas caché son ambition de donner une nouvelle dimension à cette voie routière très stratégique dans le déplacement des populations. A cet occasion, le patron de l’Apix fait un point sur les encombrements notés sur les bretelles de l’autoroute à péage, surtout sur la sortie 9 de Sedima. Il a estimé que cette question va au delà du périmètre de l’autoroute et soutient que les communes qui se trouvent sur ce tracé doivent s’engager aussi pour enlever définitivement ces goulots d’étranglement constatés un peu partout.
Enfin, les responsables de Secaa ont posé le problème de la fourrière où sont entassés pas moins de 200 véhicules. Aujourd’hui, cette question préoccupe grandement cette société exploitante, d’autant plus que ces véhicules, arrêtés pour une raison ou une autre, sont sous leur responsabilité. Très sensible à la question, le directeur général de l’Apix compte saisir le Ministre de l’Urbanisme et de la Salubrité publique, Abdoulaye Saydou Sow.