Le Cored a organisé un “cas d’école” sur les médias publics notamment la RTS, le Soleil et l’APS. Lors de ces échanges, plusieurs intervenants, dont l’ancien Directeur général du quotidien national “Le Soleil”, Cheikh Thiam, ont relevé la partialité de ces médias dans le traitement de l’information publique. D’où sont invités à de nouvelles réformes permettant à l’opposition d’accéder à ces outils publics.
L’accès des membres de l’opposition aux médias publics, notamment la RTS, le Soleil et l’APS, a été au cœur des débats organisés hier par le conseil pour l’observation des règles de la déontologie ainsi que de la démocratie, les panelistes invitent les dirigeants des médias publics à réfléchir sur les mécanismes permettant de résoudre cette problématique. Un avis partagé par l’ancien Directeur du quotidien Le Soleil. Cheikh Thiam estime que le problème de fond est lié au traitement de l’information politique. “Le reproche qu’on fait souvent au médias publics, c’est le traitement de l’information publique, parce qu’on juge que ces médias d’État ne permettent pas à l’opposition de s’exprimer valablement dans les médias publics. Ce reproche est fait et c’est une réalité, indique l’ancien boss du Journal. Puisque l’opposition est représentée, ajoute t-il, elle doit pouvoir être aussi présente dans les médias publics.
” Le débat va se poursuivre. Le Cored et les organisations faîtières de la presse vont se rapprocher des autorités pour voir comment améliorer les choses parce qu’aujourd’hui, si l’opposition n’arrive pas à s’exprimer dans les médias publics, elle va utiliser les réseaux sociaux avec tout ce que cela comporte comme dérive”, ajoute Cheikh Thiam. A ses yeux, il urge d’apporter une solution à cette lancinante question.
S’agissant par ailleurs de la nomination du Directeur général des médias publics, Cheikh Thiam estime que cela devrait se faire par appel à candidature comme au Benin où au Mali.