Suite à l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang, en raison de la diffusion d’un rapport interne de la gendarmerie nationale timbré « secret défense » en plus l’annonce de l’audition du leader Ousmane Sonko sur les réseaux sociaux, Moundiaye Cissé incite l’état sénégalais à primer le sens de la réserve aux niveaux politique de l’état.
Ainsi, l’administration, les forces armées et de défense (Fds) et la justice sont obligés de trouver des dispositions de poursuivre les responsables des fuites et les expliquer la bonne direction à prendre.
Le DG de l’ONG 3D s’explique: « Il y a lieu de regretter que, tous les jours, des procès-verbaux d’enquêtes judiciaires remplissent les colonnes des journaux, foulant au pied des principes sacro-saints tels que le secret de l’instruction, la présomption d’innocence, la protection de la vie privée, etc.»
Selon lui, ces informations mettent en péril la sacralité de l’Etat. « Nous tenons pour seuls responsables ceux qui sont supposés être les garants de ces informations et qui les portent à la connaissance du journaliste à des fins souvent inavoués » ajoute-t-il. Dans l’éventuel, M. Cissé appel, tous les journalistes à toujours veiller impérativement sur l’éthique. « Aucun journaliste ne doit être mis en prison pour avoir divulgué des informations, sous le prétexte d’une violation d’un quelconque secret. Mais les journalistes doivent faire preuve de plus de responsabilités et de savoir qu’ils ne sont pas au-dessus de la loi. Le prétexte de l’intérêt public ne doit pas prospérer. Car c’est pour les questions d’intérêt public qu’on légifère », accentue-t-il.
Sur l’action judiciaire mettant en cause Ousmane Sonko, il trouve que la population attend que la vérité soit apportée. « Le président de Pastef, accusé de viol, n’est pas aussi au-dessus des lois. La seule crainte des Sénégalais, c’est que la justice ne fasse pas preuve d’impartialité dans ce dossier » a déclaré M. Cissé.
Autrement dit, c’est le cas de Babacar Touré qui fait partie de ceux qui ont changés la presse sénégalaise et qui n’ont jamais humilié dans l’excès. Suite à cela Moundiaye Cissé souligne qu’ «à cause de leur, posture des acteurs de la société civile passent pour des opposants», le DG de l’ONG 3D évoque que, l’ancien président de la république du Sénégal, Me Abdoulaye Wade, les avait taxés de politiciens encagoulés. Néanmoins, « Mais comme certains journalistes radicaux qui choisissent de mener des combats personnels, certaines postures peuvent relever d’un engagement personnel », termine-t-il.
Awa BEYDI SEYE