Le Samedi dernier, une convention a été signée à Thies, pour l’accès des jeunes pensionnaires et femmes militantes de la cause des écoles coraniques à un métier. L’objectif de cet idéal est alors de les former pour l’auto-emploi mais aussi les préparer à s’insérer dans le milieu professionnel.
L’Office national de formation professionnelle et l’association sénégalaise d’assistance aux Talibés ont procédé à la signature d’une convention pour l’insertion des jeunes sortis des écoles coraniques dans le milieu professionnel. Cette rencontre a été l’occasion d’appeler à la prise en compte de ces acteurs du système arabo-islamique dans la formation professionnelle. Selon Birane Ngom, coordonnateur de ladite association, le constat est que les apprenants, qui terminent leurs humanités religieuses, ont souvent le choix entre émigrer ou être marchands ambulants. 《C’est pour corriger tout cela que notre association, sous la bénédiction du chef religieux et fondateur de Touba-Bakhdad à Thies Serigne Khadim Lo Gaydel, a approché l’Officie national de formation professionnelle pour que les “ndongos” puissent, parallèlement à l’apprentissage du Coran, accéder à une formation professionnelle 》, a fait savoir M. Ngom.
En plus des ressorts spirituels reçu dans le “Daara”, les Ndongos comme leurs “ndayu daaras”, vont pouvoir acquérir d’autres compétences qui leur permettront de trouver de nouveaux repères et de construire leur destin ici-bas. A cet effet, l’Onfp va soutenir leur formation qualifiante dans la sécurité routière, l’aviculture, le maraîchage et la transformation des céréales locales. Dans cette volonté de construire une dynamique pour l’accès des ndongos et des ndeyu-daaras à un métier. Ainsi, l’Onfp, par la voix de Moussa Ka, s’est engagé à élaborer, pour Touba Bakhdad, un Calendrier dans le sens de l’introduction de plusieurs autres formations qualifiantes.