Le Tomato Brown Rugose Fruit Virus (ToBRFV), est un virus particulièrement dangereux pour les plantes. En plus de la grande sensibilité des tomates, poivrons et piments aucun traitement n’est jusque là trouvé. C’est en effet le pire ennemi des légumes que nous aimons tant trouvé dans notre assiette.
Cependant ce virus est Sans danger pour l’homme. Il se transmet par les semences, les plants et les fruits infectés ou bien par simple contact. Il peut pénétrer dans la plante à travers des micro-blessures provoquées par un contact avec tout support porteur du virus plantes, mains, outils de travail, vêtements de manipulateur etc… Une fois dans la plante, la propagation se fait de cellule en cellule jusqu’à atteindre la plante entière.
Très redoutable, ce virus peut atteindre jusqu’à 100% des sur un site de production et les dégâts observés sur des productions de tomates sont nombreux. Il s’agit de symptômes sur les feuilles de maturation irrégulière des fruits entraînant des décolorations avec des tâches jaunes. S’y ajoutent des déformations et aspect rugueux en surface rendant les fruits inaptes à la commercialisation.
Mais ce ne sont pas seulement les cultures sous serre qui sont touchées. Il faut savoir que toutes les cultures de tomates peuvent être impactées qu’il s’agisse d’agriculture conventionnelle, biologique ou cultures en plein champ. A ce jour, aucune variété de tomate n’a encore développé de résistance contre le ToBRFV qui peut survivre longtemps sans perdre son pouvoir infectieux grâce à sa grande stabilité. Ceci est d’autant plus problématique qu’aucun moyen de lutte chimique, génétique ou de bio-contrôle n’a encore été mis au point contre ce virus.
Un virus émergent et planétaire
Le virus est émergent et planétaire. Aucune localité n’est épargnée. En effet, en 2019, des mesures d’urgence ont été adoptées par l’Europe contre ce virus qui a été éradiqué en Allemagne ainsi qu’aux Etats-Unis. Il faut cependant noter que c’est C’est en 2014 en Israël que le Tomato Brown Rugose Fruit Virus (ToBRFV) a été identifié pour la 1ère fois. Depuis 2018, les signalements se sont multipliés en Europe et sur tous les continents.