Invité de l’émission « Grand jury » dimanche dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf a fait savoir que le gouvernement va prendre ses responsabilités pour faire respecter l’appel à candidatures pour le poste de recteur de l’Ucad. Cette affaire indigne depuis quelques semaines le Sudes/Esr, section Ucad. Il dénonce un retard dans le lancement de l’appel à candidatures.
Une controverse entoure le prolongement du mandat du recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Depuis quelques semaines, le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal / Enseignement supérieur et de recherche (Sudes/Esr), section UCAD accuse le Conseil d’administration de l’Ucad de vouloir maintenir le recteur actuel dont le mandat arrive à échéance le 22 juillet 2024. Il dénonce ainsi un retard dans le lancement de l’appel à candidatures pour le poste de recteur de l’Ucad.
Face à la presse jeudi dernier, le Sudes/Esr, section Ucad a continué à dénoncer ce qu’il considère comme une situation « scandaleuse qui menace l’intégrité et la gouvernance » de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et parle encore d’une violation de la loi. « Le 22 juillet 2024, dans moins de deux semaines, le mandat du recteur actuel de l’UCAD arrive à son terme. Pourtant, le Conseil d’Administration de notre université persiste dans son inaction, refusant obstinément de lancer l’appel à candidatures pour organiser la succession. Cette négligence flagrante n’est pas seulement une erreur administrative, c’est une violation pure et simple de la loi », a déclaré Pr Sylvestre Kouakou, leur porte-parole.
Invité de l’émission ” Grand Jury “sur la Rfm dimanche dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, a abordé la question. “Beaucoup de juristes ont lu les textes et ont donné le même point de vue. Il se trouve que ce n’est qu’au sein du Rectorat qu’on a un autre point de vue. Et ce point de vue ne peut pas prévaloir sur celui de tous les autres.”
Bénédicte Sagna.