Des femmes engagées en politique et de jeunes leaders de la région de Dakar participent, les 13 et 14 novembre 2024, à un atelier de sensibilisation consacré à la désinformation en périodes électorales. Cet atelier vise à outiller et renforcer les compétences des futurs candidats pour leur permettre de discerner les informations véridiques des fausses informations politiques.
Ledit atelier accueille 100 femmes et jeunes candidats aux législatives de 2024, issus de divers horizons partis politiques, organisations de la société civile, universités, radios communautaires, médias, influenceurs et mouvements citoyens, tels que le Conseil National de la Jeunesse du Sénégal (CNJS) de la région de Dakar. L’objectif de cet atelier est de réduire l’impact des fausses nouvelles sur les acteurs politiques, les partis et coalitions, ainsi que sur le processus électoral dans son ensemble.
La présidente de l’Alliance pour la Migration, le Leadership et le Développement (AMLD), Ndioro Ndiaye, a souligné : « La désinformation politique en période électorale impacte les femmes. De ce point de vue, l’atelier sur la désinformation avant, pendant et après les élections, organisé par l’AMLD, le Réseau Francophone pour l’Égalité Femme-Homme (RF-EFH), le Réseau des Femmes de la CEDEAO pour la paix et la Sécurité (RFSPECO) et AFRICTIVISTES, arrive à point nommé. » Elle a également ajouté que « la violence en périodes électorales au Sénégal est une réalité, et l’idée de mettre en place des programmes de renforcement des capacités des candidats sur la désinformation politique répond à un besoin essentiel, en les aidant à comprendre, analyser et distinguer une information vérifiée d’une fausse information ». Alain Ayadokoun, directeur résident au Sénégal de l’Institut National Démocratique (NDI), a également salué cette initiative, en rappelant que la désinformation peut désorganiser une société, ayant des conséquences graves sur le processus électoral, car elle prive l’électeur de la possibilité de faire un choix éclairé. « Cet atelier aurait pu être organisé plus tôt, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire », a-t-il conclu.