La mission de la CEDEAO en Guinée-Bissau s’est terminée, expulsée par le Président de la Guinée Bissau Umaro Sissoco Embalo, la mission travaillait sur un projet d’accord sur la feuille de route pour la tenue d’élections législatives et présidentielles en 2025 .
« La CEDEAO ne fait pas la loi chez moi », un propos lancé par le Chef de l’Etat de la Guinée-Bissau qui était absent du pays depuis le mardi.
« La mission a quitté Bissau le 1er mars au petit matin, à la suite des menaces d’expulsion proférées par Umaro Sissoco Embalo », déplore la Cedeao.
D’après l’organisation, la mission a élaboré un projet d’accord concernant la feuille de route pour la tenue des élections législatives et présidentielles de 2025, et a commencé à le soumettre aux parties prenantes afin d’obtenir leur consentement.« Prenant note des questions et préoccupations soulevées par les parties prenantes au cours des consultations et salue l’engagement de toutes les parties prenantes en faveur d’un dialogue politique visant à favoriser un large consensus sur une feuille de route pour la tenue d’élections législatives et présidentielles en 2025 »précise la mission.
Dans l’équipe de médiation de la Cédéao, l’ambassadeur Babatunde O. Ajisomo, conseiller du chef de mission, et Serigne Mamadou Ka, expert de la commission des élections, avaient pour mission de trouver des solutions durables pour ramener la paix en Guinée-Bissau, en misant sur un consensus politique avant les élections prévues le 30 novembre.
Sans avancée concrète, la mission soumettra ses conclusions à la présidence de la Commission de la CEDEAO, qui en débattra lors de son prochain sommet en juin.