Face à la situation économique « très préoccupante » du pays, l’union des Commerçants et Industriels du Sénégal (UNACOIS Jappo) a décidé de tenir un point de presse ce Jeudi 24 Avril 2025.
En effet, l’organisation patronale s’est prononcée sur la situation économique nationale et l’enquête sur la gestion du fonds Force Covid-19 avec, notamment, des soupçons de surfacturation sur le prix du riz.
L’autre sujet, «l’Unacois Jappo a alerte sur les risques de dégâts collatéraux à savoir : la fragilisation du secteur privé, la perturbation des circuits de distribution et l’impact direct sur les consommateurs».
Selon le directeur exécutif, Ousmane Sy Ndiaye, « la goutte d’eau qui risque de faire déborder le vase, c’est justement cette terrible injustice dont est victime un groupe de commerçants, dont Moustapha Ndiaye, qui est un des leaders de l’UNACOIS et un des leaders africains de l’importation du riz ». Il ajoute qu’ils ont été stupéfaits par les faits reprochés à Moustapha Ndiaye, entre autres l’accusation d’avoir surfacturé le riz qu’il a fourni à l’État.
« Sept ans après, comment un arrêté ministériel qui a une durée de vie de quatre mois peut-il légiférer et être la base légale d’une transaction survenue sept années plus tard ? À partir de ce moment, on se demande si Moustapha, incriminé sur cette base, est en sécurité dans ce pays pour continuer à être commerçant », s’est-il interrogé.
Il considère que c’est une orientation dangereuse qui risque de mettre en péril les relations entre l’État et le secteur privé, de fragiliser le bon fonctionnement du marché et de remettre en cause les débuts de stabilité des prix et la stabilité sociale justement observée dans les relations entre certains secteurs privés.
C’est pourquoi l’UNACOIS condamne fermement la tournure qu’a prise ce dossier et invite solennellement les autorités compétentes à plus de discernement et de sérénité. Pour elle, « l’heure est à la stabilité, l’heure est à la paix, l’heure est à la réconciliation », disent-ils.
Le regroupement des commerçants et d’industriels, «entend, par cette conférence de presse clarifier les faits, défendre la transparence et lancer un appel à la responsabilité dans le traitement de ce dossier sensible».
Bénédicte Sagna