Le recrutement spécial de 2000 enseignants initié par le ministère de l’Éducation nationale continue de susciter la colère des syndicats d’enseignants.
En effet, depuis son lancement, la procédure est scrutée et critiquée sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes dénoncent l’existence de potentiels « quotas politiques » dans la sélection des candidats.
Face à ces accusations, les syndicats d’enseignants sont monté au créneau pour exprimer leur inquiétude quant au manque de transparence entourant cette opération.
Selon Hamidou DIÉDHIOU, secrétaire général du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS), sur les ondes de RFM, la solution réside dans l’organisation d’un « concours en bonne et due forme »,
Il estime que le recrutement actuel ne saurait « garantir la transparence nécessaire ».
Le syndicaliste a déploré un « manque de démocratie dans la gestion du processus », du point de vue des organisations syndicales.
Par ailleurs son collègue Doudou NDIAYE, secrétaire général adjoint du Syndicat Unique et Démocratique des Enseignants du Sénégal (SUDES), a exprimé son indignation et exigé des éclaircissements de la part du ministre de l’Éducation nationale, Moustapha GUIRASSY.
Il a également insisté sur « la nécessité de publier les ordres de service afin de faire toute la lumière sur les modalités de ce recrutement spécial ».
Le ministre Moustapha GUIRASSY devrait tenir prochainement un point de presse selon les informations relayées par RFM.