La situation à l’École nationale de développement sanitaire et social (ENDSS) est au point mort.
Dans une lettre adressée au Premier ministre Ousmane SONKO, les étudiants de l’établissement ont exprimé leur « profond mécontentement » et leur « vive inquiétude » face à la paralysie de leur formation, conséquence d’une grève des enseignants qui perdure depuis maintenant deux mois.
Malgré la nomination d’une nouvelle direction, initialement perçue comme une mesure susceptible d’apaiser les tensions, les enseignants grévistes maintiennent leur refus d’assurer les cours.
Les étudiants, par la voix de leur représentant, dénoncent une situation qu’ils jugent « intolérable« .
« Depuis deux mois, nos enseignants, bien que rémunérés régulièrement, refusent d’assurer leurs cours, et ce, malgré le changement de direction qui aurait dû, selon eux, constituer une condition favorable à la reprise de leurs activités », déplorent les étudiants dans leur courrier.
Les étudiants estiment que cette action « pénalise lourdement les étudiants » et « sacrifie sans scrupules l’intérêt général au nom de querelles internes ou d’intérêts personnels ».
« Comment peut-on tolérer que des fonctionnaires de l’État, payés par l’argent du contribuable, refusent d’accomplir leur mission éducative ? », s’indignent-ils, soulignant l’impasse actuelle et la menace sérieuse qui pèse sur la validation de leur année universitaire.
Face à cette crise qui bloque leur avenir, les étudiants de l’ENDSS lancent un appel aux plus hautes autorités de l’État.
« Nous vous exhortons, Monsieur le Premier ministre, à intervenir rapidement et fermement. Il est impératif de faire preuve d’autorité face à de tels abus, pour rétablir la confiance dans nos institutions et protéger le droit fondamental des étudiants à recevoir une éducation de qualité », concluent-ils, espérant une réaction prompte pour débloquer la situation à l’ENDSS.