À la Maison d’arrêt et de correction de Sébikotane, un projet innovant ouvre de nouvelles perspectives pour les détenus en quête de réinsertion. Portée par un pensionnaire, ingénieur en informatique, cette initiative permet à une vingtaine de codétenus d’acquérir des compétences en bureautique, maintenance informatique et utilisation de logiciels. Un programme qui, au-delà de son aspect technique, incarne un véritable espoir de renaissance.
Soutenue avec conviction par la directrice de l’établissement, cette formation transforme les cellules en salles de classe improvisées. Loin d’être une simple transmission de savoir-faire, elle représente selon la RTS, une opportunité de se reconstruire pour ceux qui aspirent à tourner la page après leur incarcération.
L’impact positif de ce projet a retenu l’attention des autorités pénitentiaires, qui envisagent de le déployer dans d’autres centres du pays. Convaincues du rôle clé de l’éducation dans la réhabilitation, elles y voient une solution durable pour réduire la récidive et favoriser la réintégration.
En parallèle, une trentaine de détenus suivent des cours d’alphabétisation et d’arabe, renforçant ainsi l’accès à la connaissance sous toutes ses formes. À la prison de Sébikotane, l’apprentissage devient un puissant levier de changement social, prouvant que même derrière les barreaux, l’avenir peut s’écrire autrement.