Il suffit d’un mot, « poroze », lancé comme une grenade sonore par Thiat, pour que tout un écosystème se mette en branle. D’un coup, les « nitt doff » se transforment en répondeurs automatiques. Pas besoin d’analyse, pas besoin de réflexion : ils répondent. Toujours. Machinalement.

Comme si on avait appuyé sur un bouton invisible.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Les répondeurs automatiques, à force de trop répondre, se transforment eux-mêmes en commandes automatiques. Et là, c’est le festival : ils ordonnent, ils dictent, ils s’excitent… sans même réaliser qu’ils sont en train de donner raison à Thiat, pièce après pièce, comme dans une partie d’échecs où l’adversaire s’élimine tout seul.
Résultat : Thiat n’a rien eu à démontrer. Il a juste constaté.
Un constat simple : plus il parle, plus ses contradicteurs prouvent ce qu’il dit.
En fait, c’est un piège parfait. On croit le contredire, on ne fait que l’illustrer. On pense l’affaiblir, on le renforce. Bref, c’est du « poroze » puissance mille.
Au final, on retiendra une chose : il y a ceux qui réfléchissent… et ceux qui répondent comme des boîtes vocales préprogrammées. Devinez de quel côté se place Thiat.