Lundi, le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a dénoncé les récents assauts terroristes exécutés par les Forces Démocratiques Alliées (ADF) dans la soirée du 8 au 9 septembre, dans la province du Nord-Kivu, causant la mort d’au moins 89 personnes.
D’après un communiqué du ministère de la Communication et des Médias, consultée par APAnews, plusieurs localités des territoires de Lubero et de Beni ont été ciblées par ces attaques.
Selon le rapport officiel, l’attaque à Ntoyo, un village situé à environ 5 kilomètres de Mangurujipa, dans le territoire de Lubero, a entraîné la mort de 71 personnes et fait 6 blessés, d’après les responsables provinciaux mentionnés dans le document.
L’assaut a aussi « provoqué plusieurs disparitions et entraîné l’incendie de nombreuses habitations et véhicules ».
Dans les villages de Fotodu et d’Avey, situés respectivement dans les localités de Bakila-Bakako et de Buloloma, « groupement Batangi-Mbau, secteur de Beni-Mbau, territoire de Beni », une autre attaque a fait « 18 morts », précise le communiqué.
Le gouvernement congolais « présente ses condoléances les plus attristées aux familles durement éprouvées et exprime toute sa compassion aux blessés », renseigne le communiqué.
Les responsables congolais déclarent rester fermement déterminés à continuer les actions militaires et la chasse aux terroristes.
B.S