La Journée mondiale de l’ozone, dont l’objectif est de sensibiliser à la protection de la couche d’ozone, marquée par la signature du Protocole de Montréal le 16 septembre 1987, a été célébrée hier au Sénégal. Le directeur de la Réglementation environnementale et du contrôle, Baba Dramé, a invité les femmes et les jeunes à s’approprier le combat contre la dégradation de la couche d’ozone.
Le Sénégal fait de la lutte contre la dégradation de la couche d’ozone une priorité. Hier, la Journée mondiale de l’ozone a été célébrée dans les locaux du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, sous le thème : « De la science à l’action globale ».
Le directeur de la Réglementation environnementale et du contrôle, Baba Dramé, a déclaré que la collaboration entre l’Agence pour l’Économie et la Maîtrise de l’énergie (Aeme) et la Direction de la Réglementation environnementale et du Contrôle démontre tout l’intérêt qu’accorde son institution à la lutte contre la dégradation de la couche d’ozone à travers la promotion de l’efficacité énergétique dans le secteur du froid et de la climatisation.
Selon lui, cette collaboration met en lumière le lien étroit entre maîtrise de l’énergie et protection de la couche d’ozone. « En effet, promouvoir l’efficacité énergétique dans le secteur du froid et de la climatisation, c’est non seulement réduire la consommation d’électricité et les coûts associés, mais aussi contribuer à limiter les émissions et l’usage des substances nocives responsables de la dégradation de la couche d’ozone », a-t-il dit.
Il a rappelé que le Sénégal, fidèle à son engagement multilatéral et à sa vision de développement durable, a toujours honoré ses obligations au titre du Protocole de Montréal et de ses amendements. Selon M. Dramé, notre pays a réalisé des progrès significatifs, notamment avec l’élimination totale des chlorofluorocarbures (Cfc) depuis 2010, la mise en place d’un système national de quotas et de licences pour les substances appauvrissant la couche d’ozone, la formation de centaines de techniciens et d’ingénieurs du froid et de la climatisation – y compris de nombreuses femmes – pour promouvoir des technologies respectueuses de l’environnement, entre autres réalisations.
À cet effet, M. Dramé a évoqué le rôle central des femmes et des jeunes dans la préservation de la couche d’ozone. Il a soutenu que les femmes, en tant qu’actrices du changement au sein des foyers et des communautés, jouent un rôle déterminant dans la promotion de comportements de consommation durables.
« De plus en plus de femmes ingénieures et techniciennes intègrent les métiers du froid et de la climatisation, contribuant activement à la diffusion des technologies alternatives », a-t-il révélé.
Sans oublier les jeunes, qui, par leur créativité, leur innovation et leur sensibilité aux questions climatiques, représentent une force motrice pour l’avenir. « Leur implication dans les filières techniques, la recherche et l’entrepreneuriat vert constitue une opportunité stratégique pour notre pays. C’est pourquoi le gouvernement s’engage à renforcer la formation, l’accès au financement et l’accompagnement des initiatives portées par les femmes et les jeunes dans ce domaine », a-t-il fait savoir.