La 47ème Assemblée générale de l’Union nationale du Clergé Sénégalais (UCS), clôturée hier, jeudi 18 septembre à Saint-Louis, a réuni 203 prêtres issus des différents diocèses du pays. Ces derniers se sont penchés pendant trois jours sur le thème “Pour une Eglise synodale et autonome au service de la Justice et de la Paix au Sénégal”. Ils réaffirment au terme de cette rencontre leur volonté de continuer à soutenir l’effort de formation humaine, spirituelle et pastorale des prêtres qu’ils sont. Ces hommes d’Eglise lancent également un appel à toutes les forces vives de la nation à s’engager à leurs côtés pour le bien commun dans un climat de dialogue, de respect, de justice, de paix et de cohésion sociale.
Nous pouvons principalement retenir à travers le thème de cette Assemblée générale de l’UCS que nous avons abordé et sur lequel nous avons réfléchi, plusieurs axes notamment la synodalité à laquelle nous sommes appelés, suite à ce que le défunt Pape de vénérée mémoire, François, nous a proposé. Nous y retenons la marche commune en église, en société, entre laïcs, entre prêtres, entre évêques, dans une église de communion mais aussi de participation, en mettant en valeur, l’écoute mais aussi le discernement et la co-responsabilité. Le second point qui a retenu notre attention et sur lequel nous nous sommes focalisés, c’est l’autonomie et le troisième c’est celui de la justice et de la paix », a fait savoir l’Abbé Olympe Félix Badji, Président national de l’Union du Clergé Sénégalais (UCS).
C’était l’occasion pour redire leur engagement comme prêtres, œuvrant dans ce pays et dans l’Église qui est au Sénégal, de redire leur engagement prophétique en faveur d’un Sénégal de fraternité, de dialogue, de respect mutuel, de dignité de chaque personne mais aussi de cohésion sociale telle qu’ils le souhaitent tous les uns pour les autres.
« A l’issue donc de cette 47ème Assemblée Générale de l’Union du Clergé Sénégalais qui a rassemblé 203 prêtres, nous réaffirmons notre volonté de continuer à soutenir l’effort de formation humaine, de formation spirituelle et pastorale des prêtres que nous sommes, d’encourager une plus grande synergie entre diocèses et paroisses pour le développement de l’autosuffisance de notre Église mais aussi de son autofinancement, d’intensifier notre présence auprès des jeunes, auprès des familles mais aussi des communautés fragilisées comme signe concret de l’évangile de la paix dans notre pays », a-t-il ajouté avant de lancer également un appel à toutes les forces vives de la nation, croyants et non-croyants, à s’engager à leurs côtés pour le bien commun, dans un climat de dialogue, de respect, de justice, de paix mais aussi de cohésion sociale.