L’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM) a organisé un atelier de vulgarisation de la Convention collective du 18 septembre 2024. Cet atelier, axé sur les conditions d’emploi des officiers et marins de la Marine marchande sénégalaise (section Pêche), se déroule du lundi 29 septembre au vendredi 03 octobre 2025.
Le directeur général de L’Agence nationale des Affaires maritimes, Bécaye Diop a présidé cet atelier et a lancé l’ouverture officielle des travaux de vulgarisation de la convention.
Cet atelier de haut niveau s’est déroulé en présence de Yoro Kane Président de la plate-forme syndicats de marins et Libasse Diop, le président du GAIPES et représentant des organisations professionnelles.
Dans son discours d’ouverture, le directeur général de L’Agence nationale des Affaires maritimes a rappelé les engagements du gouvernement pour la prise en charge des des acteurs de la pêche.
« Depuis son accession à la Magistrature Suprême du pays, le Chef de l’État a fédéré les énergies pour permettre de réaliser des bonds qualitatifs dans la prise en charge des besoins des acteurs de la pêche », a déclaré M. Bécaye Diop.
La nouvelle convention collective apporte des modifications substantielles pour les travailleurs de la mer. Parmi les principales mesures figure une revalorisation salariale, avec des salaires qui ont été doublés.
Le texte prévoit également une amélioration générale des conditions de travail à bord des navires.
La nouvelle convention introduit plusieurs réformes, notamment :
■ l’allongement des délais de préavis (1 mois pour les marins, 2 mois pour les agents de maîtrise, 3 mois pour les officiers) ;
■ l’instauration d’une prime forfaitaire de pêche de 65 000 FCFA pour les marins sénégalais embarqués sur des navires étrangers ;
■ le relèvement des primes et le reclassement des emplois dans des catégories supérieures
L’atelier organisé par l’ANAM visait à présenter de manière claire et accessible les changements introduits par ce nouveau cadre légal.
La démarche a pour but de s’assurer que chaque marin puisse comprendre ses droits et les garanties qui lui sont désormais accordées dans l’exercice de sa profession.
B.S