Lors d’un point de presse consacré au bilan de la première édition du SIMA, organisée du 27 au 30 octobre dernier dans la capitale sénégalaise, Matar Silla coordonnateur général de l’évènement, a fait l’annonce que le Salon international des médias (SIMA) tiendra sa deuxième édition à Dakar à partir du 25 mai 2026, une date qui coïncide avec la Journée internationale de l’Afrique.
Selon lui, le choix du 25 mai répond à une volonté de donner à la manifestation une dimension panafricaine accrue. « Cette date permet d’avoir le focus de toute l’Afrique sur le Sénégal, pour un moment que le continent entier célèbre. Qui mieux que les médias pour porter cette journée ? », a-t-il souligné.
Le comité de pilotage du Salon international des médias d’Afrique (SIMA) a dressé, un bilan satisfaisant de la première édition.
“Sans faire de l’autosatisfaction, on peut dire que le pari a été tenu”, a déclaré le coordonnateur général du SIMA, en parlant de la première édition qui s’est déroulée du 27 au 30 octobre, sur le thème “L’Afrique face aux nouveaux enjeux des médias”.
“Le pari d’abord de la participation [a été tenue], une participation de qualité avec près de 24 pays qui étaient là. La cérémonie d’ouverture avait enregistré plus de 700 participants avec 61 invités officiels”, a souligné Matar Silla.
Il a invité les médias sénégalais à s’approprier l’évènement afin d’en faire « un levier fédérateur » au service d’un écosystème médiatique plus performant en Afrique. Le comité de pilotage reste ouvert à de nouveaux membres souhaitant contribuer à l’organisation d’une édition « de haute facture ».
Pour 2026, les organisateurs visent la participation d’une quarantaine de pays, parmi lesquels l’Algérie, qui a manifesté son intention de prendre part massivement à la rencontre. Une décentralisation d’activités est également envisagée dans des régions comme Thiès ou Saint-Louis, afin de promouvoir le tourisme culturel et d’élargir la portée du SIMA.
Matar Silla a précisé que le SIMA a été organisé sans une subvention de l’Etat qui prévoit des efforts pour la prochaine édition.
“La première édition a coûté près 150 millions FCFA. C’est 50 millions de nos efforts propres, 50 millions de RSF [Reporters sans frontières] et 50 millions de la GIZ, la coopération allemande. Le service d’interprétariat a été mis à disposition par le Think-tank Afrikajom center”, a-t-il détaillé.
Quant à M. Sambou Biagui, Directeur général de la Maison de la Presse Babacar Touré, il a exprimé sa satisfaction par rapport à l’engagement des parties prenantes, notamment celui de l’Etat du Sénégal de « vouloir avoir une presse responsable et libre ». Il s’est réjoui également de la « forte mobilisation » des acteurs des médias du Sénégal et d’Afrique au profit d’une presse africaine responsable et libre. Pour lui, cette première édition du SIMA qui a réuni près de 25 pays et près de 200 délégations, a été une belle prouesse.
Le journaliste a, par ailleurs, souligné la nécessité pour la presse africaine de se parler et d’avoir son propre narratif mais surtout, de s’adapter aux nouveaux enjeux des médias.

