L’Agence d’Aménagement et de Promotion des Sites Industriels (APROSI) souhaite apporter des précisions concernant les récents événements impliquant Aly Fary NDIAYE, un ancien cadre de l’agence.

Selon Walfnet, l’agence affirme que ces éclaircissements visent à informer le public et à rectifier les informations potentiellement inexactes ou incomplètes diffusées dans les médias.
Selon la cellule de communication de l’agence, Aly Fary NDIAYE a occupé diverses fonctions au sein de l’APROSI notamment le poste de directeur des sites régionaux. Mais pour des réformes internes engagées pour moderniser et rationaliser le fonctionnement de l’agence, des changements ont été opérés dans certaines directions notamment à la direction des sites régionaux où il a été démis de ses fonctions, informa l’APROSI.
« Ces ajustements, bien que nécessaires pour améliorer la performance institutionnelle, ont manifestement été mal accueillis par M. NDIAYE, qui a progressivement adopté une posture de défiance, d’agressivité à l’égard de la hiérarchie et de certains collègues », peut-on lire dans le communiqué.
Ces propos que l’agence juge gravissime, ont poussé les responsables de l’entreprise à prendre des mesures. De ce fait, une procédure judiciaire contre Aly Fary NDIAYE est pendante devant les juridictions pour diffamation et fausses nouvelles.
L’agence dénonce la posture de M. NDIAYE qui essaye de discréditer son ancien employeur en « fournissant de fausses informations ». L’agence justifie ses dires par le fait que la journaliste Thioro MANDELA, interrogée par la cybersécurité, a avoué avoir relayé des informations erronées fournies par Aly Fary NDIAYE et s’est excusée auprès du directeur général de l’APROSI.
« Le comportement de M. NDIAYE a atteint un point de gravité extrême lorsqu’il a agressé le Directeur Administratif et Financier (DAF) dans son bureau. Cet acte, inacceptable dans toute organisation, a entraîné une mise à pied disciplinaire de 15 jours », renseigne l’APROSI. Une sanction qui a finalement été annulée après la médiation de l’inspection du travail.
« Au regard de la gravité des faits constatés, de leur caractère répété, ainsi que de leur impact préjudiciable sur le bon fonctionnement de l’institution, l’APROSI a été conduite à notifier à M. Aly Fary NDIAYE un licenciement pour faute lourde, en stricte conformité avec les dispositions légales et réglementaires en vigueur », justifie l’agence.