Un livreur du nom Ndongo Dieye a été entendu hier à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour détention de drogue. Le mis en cause à nier les faits qui lui ont été reprochés dit qu’il ne faisait que livré le colis du nom de Ouly. Le tribunal l’a condamné à un mois de prison ferme.
Ndongo Dieye, âgé 28 est livreur de fonction, demeurant à Mariste, a été jugé hier au tribunal des flagrants délits de Dakar et emprisonné a un mois de prison ferme. Il est accusé d’avoir en sa possession des comprimés d’ecstasy. La police l’a arrêté suite à une dénonciation anonyme qui l’accuse d’avoir un réseau de trafic de drogue. Par la suite un agent de la police l’a appelé pour passer une commande de 45 comprimés d’ecstasy à 5.000 francs l’unité, malheureusement pour le livreur il s’est fait avoir pour avoir accepté cette offre dire qu’il avait que dix avec lui il a accepté de le livrer à l’agent indicateur.
C’est là qu’il s’est présenté au lieu de rendez-vous avec les 10 comprimés d’ecstasy pour le livrer. Il a été pris en flagrant délit et arrêté et conduit à la police. Il a été entendu par les limiers ou il nie tous les faits à savoir (d’offre et cession de drogue) ; et devant le juge il a toujours tenu le même discours.
Il avoue certes avoir ses comprimés d’ecstasy avec lui mais ce n’est pas son métier. « C’est une dame de notre quartier du nom de Ouly, qui m’a contacté pour que j’aille récupérer le colis chez un certain Baye Tapha.Il lui devait 45 comprimés mais ce dernier m’a donné que 10comprimés, que j’ai récupéré chez le sieur Tapha pour la ramener à Ouly. Elle m’a aussi remis de l’argent d’une valeur de 35000 francs pour avoir reçu les comprimés d’ecstasy que je lui remette l’argent, elle m’a fait aussi savoir qu’il ont eu des désaccord, raison pour laquelle elle ne voulait pas y aller.» Il ajoute que ce sont les 10 comprimes que Ouly lui avait demandé de remettre qu’il a remis au policiers qui l’a arrêté. J’avoue avoir détenu cette drogue mais j’en suis pour rien cette dame a trahi ma confiance, mais je promets d’arrêter ses travaux de livraison, ajoute-t-il. Après concertation, le représentant du ministère public est convaincu de la véracité des propos de Ndongo Dieye, il requiert une peine de 2 ans de prison ferme. Mais après réquisition de la défense, ils ont demandé l’annulation du chef d’accusation de la cessation de la drogue car mon client n’a été qu’une victime de sa voisine qui visé Baye Tapha. « Il est coupable d’avoir détenu et vendu ces 10 comprimés mais il a juste été manipulé je voudrais qu’il soit emprisonné à la hauteur de son délit »dit l’avocat de la défense.
Le tribunal, après délibération l’a condamné à un mois de prison avec sursis, la drogue sera aussi saisie et détruite.