Les autorités locales ont annoncé, ce mardi 3 juin, que les inondations subites au Nigeria suite à des pluies torrentielles mercredi 28 mai ont causé la mort de plus de 200 personnes. De plus, des centaines d’individus restent non retrouvés.
À Mokwa, la localité la plus affectée où un de ses quartiers a été détruit en quelques heures le jeudi par les inondations du fleuve Niger, de nombreuses victimes ont été comptées.
« Nous avons plus de 200 corps », a déclaré Ahmad SULEIMAN, le coordinateur humanitaire de l’Etat du Niger (Centre-Nord), à la chaîne Channels Television. « Personne ne peut dire à l’heure actuelle combien il y a de morts dans l’Etat du Niger car nous sommes toujours à la recherche d’autres corps », a-t-il ajouté. « On continue de chercher mais sincèrement, on ne peut être sûr de rien. »
De son côté, l’Agence de gestion des urgences (SEMA) de l’Etat du Niger a fait état mardi d’un bilan de 159 morts.
Les inondations ont été « causées par de fortes pluies dues à des conditions météorologiques extrêmes provoquées par le changement climatique », selon Joseph UTSEV, ministre de la gestion des ressources en eau nigérian dans un communiqué, mardi. Il a également mis en garde contre les « constructions non réglementées » et appelé les gouvernements locaux à entretenir leurs canaux de drainage.
Depuis, volontaires et équipes de secours ratissent la zone sous une chaleur accablante, retrouvant parfois des corps jusqu’à 10 kilomètres de là.