Des scènes « insoutenables » et des pertes en vies humaines. C’est avec une fermeté sans équivoque que le Président Bassirou Diomaye FAYE a réagi aux événements tragiques survenus à Rosso et Camberène, où des citoyens ont trouvé la mort suite à des interventions policières.
Pour le chef de l’Etat, la perte d’une vie humaine lors d’une interpellation ou d’une intervention policière ne peut « jamais être considérée comme une banalité« .
Il a souligné avoir lui-même visionné des images des incidents, qu’il a qualifiées d’« insoutenables » et « inacceptables » dans le cadre d’opérations policières.
Une pratique particulièrement alarmante a été dénoncée par le Président : l’utilisation de citoyens interpellés comme « boucliers » lors d’échauffourées contre les forces de sécurité.
Selon lui, une telle tactique ne respecte « pas les règles d’engagement » des forces de défense et de sécurité sur le terrain.
Face à cette situation grave, le Président Diomaye FAYE a pris des mesures concrètes.
Il a engagé le ministre de l’Intérieur et le général de la police à mener « avec diligence » des enquêtes afin de « situer les responsabilités quel qu’en soit le niveau » et appliquer « avec toute la vigueur et la froideur qui siéent les sanctions qui s’imposent. »
Il souhaite que ces cas « puissent servir d’exemple » et que « plus jamais la mort dans les commissariats ou à l’occasion d’interventions qui peuvent être maîtrisées ne puisse pas être acceptée comme la norme. »