Après l’interview accordée à la presse nationale par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, Bougane Gueye Dani a animé une conférence de presse. Et c’est pour revenir sur les sujets capitaux qui n’ont pas été abordés par le chef de l’Etat. C’est le cas, citera-t-il, du sort des marchands ambulants, ainsi que le loyer.
C’est pourquoi, le leader de Geum Sa Bopp préfère parler de «dictée préparée».
Parlons à présent de la Dictée préparée à laquelle nous avons assisté hier (samedi)», raille le Patron de D-Média, même s’il apportera des arguments.
«J’ai beau écouté le Président de la République, mais il n’a jamais évoqué le sort des marchands ambulants dans ses réponses. Or, parmi les conséquences des opérations de déguerpissement dont ils font l’objet, figure la migration irrégulière. Si ces déguerpissements se poursuivent, je demeure convaincu qu’ils sont condamnés à braver la mer au péril de leur vie», prévient Bougane Gueye Dani. Proposant une solution face au sort de ces commerçants, il dira : “ils n’ont pas besoin de financements, mais d’être encadrés et organisés”
Sur le loyer, un sujet qui n’a pas été abordé lors de cette interview, Bougane Gueye a déploré son coup, pointant du doigt les inspecteurs des impôts et du domaine qu’il considère comme étant en partie responsables. D’ailleurs, le patron de D-Média en profitera pour donner cette information : “Le Président Bassirou Diomaye Faye a beau arrêté les travaux sur le littoral et informé du tong-tong de Mbour 4, mais ce n’est que la face visible de l’iceberg. Ce qu’il ne vous dit pas c’est qu’il a, lui aussi, 4 hectares 300 de terre par le biais de son ministre qui était jusqu’à une période assez récente avec Macky Sall.”
Sur les fonds politiques, le président du mouvement “geum sa bopp” défie le Président Bassirou Diomaye Diomaye en ces termes : “le rapport d’exécution budgétaire du premier trimestre 2024 est sur la table du Président de la République. Il a dit qu’il n’a trouvé aucun franc comme fonds politiques, je défends le contraire. Pour preuve, sur le budget de la présidence de la République, seuls 28 % ont été consommés. Sur le budget global, seuls 24,3% ont été consommés. Je défie le Président : si les fonds politiques sont épuisés, qu’en est-il des fonds spéciaux ?”
Une question que seul le chef de l’Etat pourra répondre.
Bénédicte Sagna.