La région de Diourbel a abrité, ce mercredi 18 décembre 2024, la cérémonie de lancement de la campagne d’information et de sensibilisation sur les énergies renouvelables pour le renforcement du développement local, organisée par l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER).
Le Directeur général de l’ANER, le Professeur Diouma Kobor, soutient que leur objectif, dans le référentiel Sénégal 2050, est de réduire le coût de l’électricité à moins de 60 FCFA.
«Les énergies renouvelables pour le renforcement du développement local : défis et opportunités», c’est le thème retenu pour la la campagne de sensibilisation sur les énergies renouvelables pour le renforcement du développement local. Cette rencontre organisée par l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER) a regroupé l’ensemble des acteurs du développement».
Le Professeur Diouma Kobor, Directeur général de l’ANER, précise que «tout le monde connait le problème que causent les énergies fossiles sur l’environnement et les difficultés d’accès à l’énergie mais aussi du coût et de la facture énergétique. Le Sénégal est très bien doté en énergie solaire, le vent, l’eau et la biomasse.
L’idée est de montrer aux gens la possibilité de pouvoir valoriser ces ressources locales. Cela leur permet d’accéder à de l’énergie fiable et durable à bas prix».
L’objectif de l’ANER «est de sensibiliser tout le pays.
Le choix porté sur Diourbel s’explique par le fait que c’est une région qui a des potentialités en termes d’énergie solaire et de biomasse.
Il y a beaucoup de déchets qui proviennent des animaux durant la période du Magal de Touba. Et tout cela est valorisant.
Nous avons choisi la région de Diourbel, c’est pour montrer au secteur privé qu’il y a des opportunités à mettre en œuvre pour renforcer l’employabilité des jeunes», «l’Etat a décidé, dans le cadre du référentiel Sénégal 2050, que le coût de l’électricité soit réduit jusqu’à 60 FCFA.
Et cela ne peut se faire sans l’utilisation des énergies renouvelables, particulièrement le solaire, le photovoltaïque, l’éolien… Si on le mixe au gaz, on peut arriver à un coût moyen inférieur à 60 FCFA.
Ce projet de mise en place de lampadaires solaires est très important pour le monde rural ; nous appelons les populations à dénoncer les automobilistes qui font tomber les lampadaires solaires.
Il s’agit de leur argent. Il leur appartient de les protéger». précise t-il.
