À l’assemblée nationale les travaux devraient démarrer à 10 heures, ils ont accusé un retard de trois heures de temps. Les raisons sont expliquées par le député Abdou Bara Doly Mbacké.
Selon le député, le blocage se situe à deux niveaux : «L’article 54 de la constitution, alinéa 2, dispose qu’on ne peut pas être ministre et être député. Puisque cela n’est pas autorisé par la loi, il faut qu’ils démissionnent avant le démarrage de la session», a indiqué l’élu.
Il a ajouté aussi que «l’article 86 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne parle que de 4 de bulletins pour l’élection du président de l’Assemblée nationale.» Et «le règlement intérieur de l’Assemblé ne prévoit pas 5 à 6 candidatures donc. Le Conseil constitutionnel doit donner son avis sur cela. C’est ce qui engendre le blocage», indique-t-il.
De l’autre côté, le député Diop Sy accuse l’opposition, «Nous, nous sommes prêts. Le retard vient d’eux, députés de l’opposition. Tan qu’ils n’harmonisent pas leurs violons on est obligés d’attendre qu’ils finissent », lit-on sur le site Igfm.
Il ajoute, «on prend fonction d’abord après on démissionne. Ils n’ont pas encore été installés donc ils ne peuvent pas démissionner. Ce sont eux qui ne sont pas encore prêts, ils gèrent leurs détails », a dit le maire de Tivaoune.