La révision exceptionnelle sur les listes électorales en vue des legislatives de juillet prochain prend fin ce 31 mars. A Dakar, 16 707 opérations, dont 11 650 nouvelles inscriptions, ont été, à ce jour, enregistrées dans les 19 communes.
Le préfet de Dakar, Mor Talla Tine a fait le point sur les opérations relatives à la révision exceptionnelle sur les listes électorales. Il a annoncé que 16 707 opérations ont été enregistrés depuis le 7 mars dernier, date de leur démarrage. Parmi celles-ci, il y’a eu 11 650 nouvelles inscriptions, 5043 modifications, 10 changements de statuts et trois radiations pour causes de décès. L’autorité préfectorale a cependant informé que les opérations se sont déroulées dans les conditions les meilleures, d’autant plus qu’aucun couac n’a pas été noté.
“Tout s’est bien passé”, s’est-il réjoui. Relativement aux contentieux qui peuvent découler de cette révision, M.Tine a renseigné qu’un citoyen qui s’est vu refuser l’inscription peut saisir le Tribunal d’ instance de son ressort, lequel dans les 24 heures qui suivent, rend une ordonnance.” Si la décision lui est favorable, la personne se rend à la commission de son ressort pour se faire rétablir dans ses droits. Si l’ordonnance lui est défavorable, cela veut dire que la justice a confirme la décision de la commission” a-t-il expliqué.
Outre le contentieux sur l’inscription, il y’aura le contentieux de la publication. Il intervient après le traitement de toutes les demandes. ” Après le 31 mars, date fixée pour la fin des opérations, les services de la direction générale des élections arrêtent la liste de toutes les opérations issues de cette révision. Cette liste fait l’objet d’une publication par le préfet, le sous-préfet, le maire entre autres autorités” a renseigné l’autorité administrative tout en informant que “le citoyen aura un délai bien précis pour vérifier s’il a été omis. Le cas échéant, il saisit le tribunal d’instance de son ressort qui, lui aussi, rend une ordonnance”.
Une partie de l’opposition notamment la coalition “Wallu Senegal”, demande le prolongement de la durée de l’inscription sur les listes électorales pour, selon elle, permettre aux primo-votants et à d’autres citoyens d’user de leur droit.