Dans un communiqué officiel publié ce vendredi, le Pôle d’avocats de l’ artiste sénégalaise Coumba Gawlo Seck réagit avec fermeté aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux et l’associent à l’affaire du double meurtre de feu Abdou Aziz Ba et de feu Wally Gano. Dénonçant ainsi ces « allégations graves, mensongères et dépourvues de tout fondement factuel ou juridique ».
Madame Coumba Gawlo Seck « n’a strictement aucun lien, direct ou indirect, matériel ou moral, avec ladite affaire » et que toute tentative de l’y associer constitue une « atteinte caractérisée à son honneur, à sa considération, à sa réputation et à son image ». Face à la propagation de ces informations, qualifiées par la défense de « graves, mensongères et dépourvues de tout fondement factuel ou juridique », le pool d’avocats a adressé une mise en demeure formelle et expresse à toute personne physique ou morale impliquée dans leur diffusion. Cette mise en demeure vise notamment les influenceurs, créateurs de contenu, utilisateurs de réseaux sociaux, médias, ainsi que les tiktokeurs et autres relais numériques.
Les avocats exigent la cessation immédiate et sans réserve de toute citation, mention ou référence, directe ou indirecte, du nom de Madame Coumba Gawlo Seck en lien avec cette affaire. Ils demandent également le retrait total de toute publication, diffusion, déclaration, vidéo, audio, commentaire ou contenu de quelque nature que ce soit établissant un rapprochement entre l’artiste et le dossier du double meurtre.
Par ailleurs, le pool d’avocats appelle les auteurs et relais de ces contenus à s’abstenir, à l’avenir, de tout acte, propos ou diffusion susceptibles de constituer une diffamation, une dénonciation calomnieuse ou une atteinte à l’honneur et à la réputation de l’artiste.
Une plainte sera déposée devant la juridiction compétente de Barcelone contre Monsieur El Hadji Malick, tiktokeur et influenceur connu sous le pseudonyme « Choco Nostress ». Cette plainte vise également toute personne qui serait identifiée comme étant à l’origine ou au relais de ces allégations. Les infractions évoquées sont notamment la diffamation, l’atteinte à l’honneur, la dénonciation calomnieuse et la diffusion de fausses informations, conformément aux dispositions légales en vigueur.


