Ledakarois221- 20 nouveaux cas communautaires cas ont été notés ces derniers jours selon les communications quotidiennes du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Le Docteur Aloyse Waly Diouf a confié suite à la lecture du bilan quotidien que « C’est inadmissible que les rassemblements soient interdits dans les lieux de culte alors que dans les places publiques et les marchés, on note toujours des rassemblements ».
Face à cette situation, il est aujourd’hui très important de redéfinir la communication pour faire comprendre aux sénégalais ou du moins à certains sénégalais, que la maladie est proche et peut être en chacun de nous. L’Etat doit donc passer à la vitesse supérieure et faire comprendre aux gens qu’on ne badine pas avec la maladie dont le bilan à ce jour au Sénégal est à 244 personnes testées positives, dont 113 guéries, 2 décès, 1 évacué et 128 cas sous traitement. Il y’a aussi l’application stricte des mesures dans toute sa rigueur après les mesures d’accompagnement nécessaires pour appuyer les populations.
L’état d’urgence instauré le 23 mars, en même temps qu’un couvre-feu (20 h à 6 h) sur toute l’étendue du pays doit pouvoir relever le niveau de riposte à la pandémie du Covid-19 et endiguer la propagation de cette maladie. Mais nous faisons face cette semaine aux cas communautaires qui constituent un danger réel et inquiètent les autorités sanitaires qui avaient pourtant averti.
La responsabilité est donc partagée entre les autorités qui doivent aujourd’hui encore plus mettre en place des mesures et veiller sans relâche à leur application dans un pays où le laisser-aller a fini par prendre le dessus sur tout.
Ainsi, Corona « coronise » avec les transmissions communautaires telle une bombe à retardement, installant l’hypocondrie au sein des foyers. A Keur-Massar, au lendemain de l’annonce de 5 personnes testées positives au Covid-19, le préfet du département de Pikine, M. Moustapha Ndiaye, a interdit et jusqu’à nouvel ordre, tout rassemblement, stationnement de véhicules, cyclomoteurs et autres, au niveau du rond-point. Des mesures à saluer mais qui doivent aussi faire l’objet d’un suivi strict.
Solutions
Les mesures sont toujours bafouées et les usagers des transports publics sont exposés. En même temps, des marchés accueillent au quotidien des rassemblements au quotidien. Face à cette situation, des solutions s’imposent. L’Etat a la responsabilité d’amener tout un chacun au respect des règles minimums. Appeler chaque sénégalais à croire qu’il est la solution face à cette situation
“Nous appelons les gouverneurs de région à prendre encore des mesures sévères pour qu’on n’arrive pas au point de non-retour qui va déboucher sur la prise de mesures qui seront socialement difficiles auprès de la population. Et pour ne pas y arriver, nous invitons les citoyens à un sursaut d’orgueil comme c’est noté avec le vaccin pour stopper net les cas communautaires”
“L’apparition des cas communautaires doit nous permettre de changer les paradigmes dans la gestion du respect des mesures. Les populations doivent changer de comportement et renforcer la lutte individuelle autant que l’État dans le respect des mesures doit être plus rigoureux. Et c’est pour bientôt.
À titre d’exemple, le ministre de l’Intérieur a arrêté la délivrance des autorisations depuis hier. À tous les niveaux, obliger les citoyens récalcitrants à respecter les consignes et à respecter la vie des autres. Il faut que certaines populations comprennent que leurs comportements peuvent mettre en péril la vie des autres”
Maintenant à nous les sénégalais de veiller à ces recommandations et « ce qui importe aujourd’hui, c’est plutôt de tirer les leçons de la crise et mettre en commun nos moyens et nos intelligences pour faire face, dans un même élan de solidarité humaine, à notre ennemi commun : un tueur silencieux qui se joue des frontières, des idéologies et des différences entre pays développés et en développement.» rappelle le Président Macky dans sa fameuse contribution sur ” L’Afrique et le monde face au COVID-19 : point de vue d’un Africain ”