Inaugurant L’invité de la Mi-Journée sur WalfTV, le président de Sunu Natangué Rew La Vraie Rupture a administré une véritable volée de bois vert à la société sénégalaise en général, à ses prétendus intellectuels en particulier.
Il leur reproche notamment d’avoir déserté l’espace public, le laissant de fait à d’autres acteurs dont l’incapacité est manifeste.
Avec le verbe qu’on lui connaît, Damel Maïssa Fall attire l’attention sur un passage du président de la République Bassirou Diomaye Faye lors de son face-à-face avec la presse au soir de la célébration du 65ème anniversaire de notre accession à la souveraineté internationale.
Il s’agit du “défi démographique” soulevé par le premier des sénégalais.
A son avis, les journalistes présents devaient s’attarder là-dessus car tant que ce défi ne sera pas relevé, tous nos efforts en termes infrastructurels, resteront vains.
Le Sénégal est surpeuplé au regard des moyens dont nous disposons, d’après l’invité de la Mi-Journée de WalfTV de ce 9 avril 2025.
Ne se donnant aucune limite, il se pose la question suivante: comment quelqu’un qui perçoit 100.000frs peut se permettre d’avoir 5 voire 10 enfants dans ce pays?
Fustigeant l’attitude de nos intellectuels, Damel Maïssa Fall les accuse tout bonnement d’aborder et souvent dans des livres, des sujets beaucoup trop aériens, hors de portée de la majorité de leurs concitoyens.
La politique de natalité du parti Pastef est appelée à être déclinée en vue de favoriser des discussions publiques à ce sujet.
A l’évocation du destin, l’invité préfère remmener à une dimension humaine la discussion, appelant sans cesse à la responsabilité individuelle et collective.
Mettant en exergue ses avertissements, Damel Maïssa Fall sonne l’alerte sur la dangereuse montée du communautarisme de plus en plus notée dans notre pays.
En guise d’exemple, il revient sur la prise de parole des parlementaires lors du récent vote relatif à la loi interprétative.
Tout député, après s’être exprimé en français et un peu en wolof pour certains, a jugé utile de parler à sa communauté d’origine en s’appuyant sur sa langue maternelle.
Nous devons penser, nous sénégalais, à nous comporter en nation.
En réalité, nous ne formons, en l’état, que plusieurs communautés vivant les unes à côté des autres, martèle-t-il.
Pour le président de Sunu Natangué Rew La Vraie Rupture, le salaire, tel que conçu par le colon, appartient au seul foyer, à la famille nucléaire (père, mère et enfants). Cependant, notre structuration mentale n’y était pas préparée et cette raison est celle pour laquelle amis du quartier, oncles, tantes et même passants, y sont associés et de ce fait, le détournent de son objectif.
Sacré Maïssa!
En voilà un qui a sa langue partout sauf dans sa poche!
B.Sagna