Le dialogue politique national a fait couler beaucoup d’encre et de salive au Sénégal. Plusieurs acteurs politiques sénégalais ont réagi avec des sorties médiatiques comme le président du parti Sunu Naatangue Reew-la vraie rupture Damel Maïssa Fall. Ce dernier a parlé de la lutte contre la corruption et a soldé ses comptes contre le parti Pastef lors du contre dialogue.
Prenant la parole, le président du parti a remercié tous les responsables politiques ainsi qu’à la société civile qui ont pris part à cette rencontre.
En effet, depuis que le Sénégal a eu son accession à l’indépendance, le dialogue a été instauré dans le calendrier. Cependant, le parti Pastef “n’a pas été droit dans ses baskets. On note dans leurs résultats des incohérences et incompétences de leur part, en plus de celà, il y a aussi leur arrogance et leur irrévérence” martèle M. Fall.
La corruption est un fléau mondial qui affecte de nombreux pays, y compris le Sénégal. Elle entrave le développement économique, érode la confiance des citoyens dans les institutions publiques et compromet la justice sociale.
Alors, pourquoi le Sénégal ne peut pas se développer? Les deux raisons sont: la corruption et l’enrichissement illicite. Et nous sommes tous complices à un niveau différent répond t-il.
Le président du parti Sunu Naatangue Reew-la vraie rupture a aussi évoqué la corruption liée aux activités religieuses, qui selon lui est un problème complexe au Sénégal, marquée par des préoccupations liées à l’extrémisme religieux et à la perception de la corruption au niveau de l’administration publique.
Mais aussi de la corruption politique qui reste un problème majeur. Pour M.Fall les pressions politiques peuvent interférer avec le travail des institutions anti-corruption, rendant difficile la poursuite des hauts fonctionnaires et des personnalités influentes impliquées dans des actes de corruption.
Monsieur Fall exige aux nouvelles autorités de
Cependant, le Sénégal a entrepris plusieurs initiatives pour lutter contre ce phénomène.
Bref, “la corruption est à tous les niveaux: politique, religieux, intellectuel et chacun d’entre nous l’utilise pour ses intérêts crypto personnels” haussant le ton.
Selon le président du parti les urgences devraient être ailleurs comme la construction des infrastructures, des hôpitaux en abondance, des écoles partout ainsi que des médecins et enseignants.
Insistant sur la publication de la déclaration de politique générale du premier ministre Ousmane Sonko.
Il faut qu’on inscrit notre pays dans l’avenir car il n’est pas figé. Pour le parti Sunu Naatangue, la vraie rupture c’est la réflexion et que la lutte contre la corruption soit radicale et frontale.
Malgré les progrès réalisés, plusieurs défis entravent encore la lutte contre la corruption au Sénégal. Ces obstacles doivent être surmontés pour garantir une gouvernance plus transparente et équitable.
Cependant, des défis importants subsistent, notamment le manque de ressources, l’influence politique et le manque de sensibilisation du public.
Bénédicte Sagna