Suite aux critiques sur sa demande de libération provisoire pour raisons médicales en faveur de Farba Ngom adressée au juge d’instruction, la Commission nationale des droits de l’homme du Sénégal (CNDH) est sortie de sa réserve pour apporter des précisions. Dans un communiqué officiel publié ce mercredi, l’institution insiste sur le caractère strictement confidentiel de ses démarches auprès des autorités judiciaires et rappelle son rôle dans la protection des droits humains.
Amsatou Sow Sidibé et Cie soulignent que « la publication d’un courrier simplifié confidentiel est une infraction passible de poursuites judiciaires » et que la confidentialité de ses initiatives vise à « garantir le respect des droits fondamentaux des personnes concernées, quel que soit leur statut social ».
La CNDH rappelle par ailleurs que sa mission consiste à émettre des avis et recommandations dans le cadre de la prévention, de la promotion et de la protection des droits humains, conformément à l’article 4 de la loi instituant l’institution.
Concernant le dossier de Farba Ngom, l’institution déplore la diffusion de cette correspondance confidentielle dans la presse, rappelant que ses actions ne deviennent publiques qu’à travers le rapport annuel présenté au Président de la République.
La CNDH réaffirme son engagement « à œuvrer dans le strict respect des procédures » et à contribuer à la consolidation de l’État de droit, tout en protégeant les droits fondamentaux des citoyens.