L’annonce de la mort d’un quatrième soldat sénégalais déployé en Gambie, dans le cadre de la mission de stabilisation et quelques jours plutôt un individu qui serait affilié au MFDC, fait inquiétude. C’est dans cette panique et stresse que des organisations de la société civile du Sénégal, de la Gambie et de la Guinée Bissau ont lancé des alertes pour la sauvegarde des biens moraux et culturels des pays de la sous-région.
“ Depuis quelque mois, nous assistons à un regain inquiétant de tension entre l’armée sénégalaise et le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC), dans la zone Nord Sindian, alors que la situation de paix qui prévalait jusque-là permettait d’espérer le retour définîtes la paix en Casamance”.
Ce message a été lancé par les membres de la plateforme des femmes pour la paix en Casamance dans un communiqué.
Il est importun de rappeler, d’après le comité scientifique des 24 organisations de la société civile que dans sa mission de consolider la paix, la PFPC compte effectuer des plaidoyers pour un déminage humanitaire. Celui-ci tarde vraiment à être un rêve réalisé par les dirigeants et pour la bonne maîtrise des politiques frontalières.
Ils encouragent également tous, aux gouvernements des trois pays frontaliers (Gambie, Sénégal et Guinée Bissau) de réaliser des projets bilatéraux afin de poursuivre définitivement la négociation et le dialogue inclusif. Car, ont-ils cité “ le développement ne peut nullement s’opérer dans une situation de fragilité et de conflit’’.