L’ insécurité qui prévaut dans la capitale dakaroise devient de plus en plus alarmante. Même les hommes de tenues qui sont censés rétablir l’ordre ne sont pas épargnés. En effet, dans la matinée du 30juillet dernier, le gendarme Latyr Sarr quitté le camp Leclerc où il est domicilié, pour se rendre à la caserne Samba Dièry Diallo pour un rendez-vous médical. Une fois à colobane, il est descendu du bus pour rallier la caserne. Deux jeunes à bord d’une moto de Sport city se sont jetés sur lui en essayant de le débarrasser de son sac portait sur l’épaule. Mais le gendarme s’est irrésistiblement agrippé à son sac pour ne pas le laisser avec eux. Ainsi les agresseurs accélérant leur moto l’ont traîné sur le sol quelques mètres avant qu’il ne réussisse à les faire tomber de la moto. C’est sur ces actions que les gens qui étaient aux abords sont venus à son secours et ont réussi à neutraliser les deux voleurs qui seront conduits à la secteur de recherches.
Avec un pied ensanglanté Souleymane a été conduit a l’hôpital principal. Lors de son audition le gendarme a aussi déclaré avoir eu des blessures graves au niveau du cou, des deux pieds et de la hanche.Il a fait des analyses mais le médecin lui a dit d’attendre les résultats. Souleymane Mbengue et Mamadou Sy, ont nié les faits qu’ils leur sont reprochés par les enquêteurs et soutiennent qu’ils ont aperçu un bus qui se dirigeait vers eux. Cherchant à le dévier ils ont heurté le plaignant, contre leur volonté et n’avaient aucune raison de s’accaparer du sac. Mamadou Sy précise que son compagnon c’est agrippé au sac lors de la chute.Les deux agresseurs ont par le passé fait objet de condamnation pour des faits similaires.Ainsi les enquêteurs en ont déduits qu’il apparaît clairement que leur intention était d’emporter le sac de Latyr Sarr. Et sans l’aide des tiers , leur oeuvre allé être accompli. Coupables de vol en réunion avec violence, des faits qui leurs sont reprochés, ils ont été conduits au tribunal de instance de Dakar le 2 août dernier devant le procureur de la République en attendant leur face à face avec le juge.