Ce vendredi, les Nations Unies ont célébréa Journée internationale des femmes, l’occasion pour le Secrétaire général de l’ONU d’appeler à choisir « l’action plutôt que l’apathie » pour arriver à l’égalité des genres et à un monde meilleur pour tous.
« En cette Journée internationale des femmes, nous célébrons trente ans d’avancées et de progrès réalisés depuis la conférence historique des Nations Unies organisée à Beijing », a déclaré, dans un message vidéo, le chef de l’ONU, António Guterres, rappelant que cette conférence a transformé les droits des femmes et permis de réaffirmer qu’ils étaient des droits humains.
« Depuis, les femmes et les filles ont renversé les barrières, brisé les stéréotypes et revendiqué la place qui leur revient. Mais nous devons être lucides sur les défis à relever. Bafoués ou restreints, les droits humains des femmes sont menacés », a prévenu le chef de l’ONU. « Au lieu d’observer une généralisation de l’égalité des droits, nous assistons à la banalisation de la misogynie ».
Un rapport publié cette semaine par l’agence onusienne pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes) montre qu’en 2024, près d’un quart des gouvernements du monde entier faisaient état d’un recul des droits des femmes. Un autre rapport publié par l’Organisation internationale du Travail (OIT) indique que les femmes rencontrent encore des barrières significatives sur le marché du travail.
Malgré la réduction de l’écart d’emploi entre les femmes et les hommes, le taux d’emploi des femmes reste bien inférieur à celui des hommes.
Dans ce contexte, le Secrétaire général a appelé à agir face aux menaces qui visent les droits des femmes et à « continuer d’œuvrer pour que les femmes et les filles disposent des mêmes chances que les hommes et les garçons ».