Plombé par la pandémie du Covid 19, le tourisme à Joal-Fadiouth, battait de l’aile, mais choses commencent à se rétablir même si le rythme n’est pas soutenu.
Le tourisme est une activité transversale, beaucoup de personnes en jouissent, les restaurateurs, les pêcheurs, les guides et même les vendeuses de cacahuètes. Les atouts dans la commune de Joal-Fadiouth sont nombreux. C’est une localité qu’on ne présente plus? de par sa notoriété lié au Président Poète Léopold Sédar SENGHOR et ses cites touristiques.
Selon Monsieur Papa Mody DIOP propriétaire et gérant de la “Taverne du pêcheur” Joal- Fadiouth est un gite d’étape pour le Delta du Saloum c’est à dire que les clients quittent Saly ou Dakar passent par Joal pour une journée et continuent pour les iles du Saloum. Par ce que Joal n’a pas de gros réceptifs pour accueillir beaucoup de clients. Le touriste vient juste pour visiter Fadiouth, la maison familiale de Senghor, le cimetière… et s’en va.
“De gros structures seraient importants pour nous et permettraient de travailler davantage et de pouvoir retenir les clients. Nous souhaiterions avoir de gros structures et des agences de voyages, des particuliers qui peuvent investir dans le secteur du tourisme” précise M. DIOP.
Plombé depuis deux ans par la pandémie du Covid 19, le tourisme battait de l’aile. Les hôteliers et les restaurateurs ont subi fortement les conséquences liées à cette maladie. Toutes les initiatives prises sont vouées à l’échec à cause de la maladie. ” J’ai eu à organiser des soirées dinatoires en invitant toutes les structures qui sont à Saly, Mbour, Somone pour discuter de l’avenir du tourisme à Joal-Fadiouth mais tout été stoppé par la pandémie”.
Mais en ce début d’année les choses commencent à se rétablir et les clients commencent à venir même si ce n’est pas à un rythme soutenu. Pour booster le tourisme à Joal -Fadiouth, il faudra de gros structures, avoir une franche collaboration avec les mairies, les préfectures et travailler la main dans la main.. L’Etat doit également doit appuyer pour le renouvèlement des structures par des subventions. Il faudrait également faire la cartographie des bolongs et le retraçage du circuit qui existe depuis les années 70. Il faudrait investir dans les pirogues simples comme motorisées pour explorer les 2 voire les 3kilomètres qui existent entre Joal et Mbissel.