Des combats ont repris, mercredi, dans le nord de l’Éthiopie, dans des zones frontalières de la région du Tigré, entre rebelles tigréens et gouvernement fédéral. Les deux parties se rejettent la responsabilité d’avoir brisé une trêve observée depuis cinq mois.
La trêve humanitaire « illimitée » a pris fin en Éthiopie. Après cinq mois d’accalmie, des combats ont repris, mercredi 24 août, dans le nord du pays, dans des zones frontalières de la région du Tigo entre rebelles tigréens et gouvernement fédéral.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit “profondément choqué et attristé” par la reprise des violences et a appelé “fermement à la cessation immédiate des hostilités et à la reprise des négociations de paix”, tout comme les États-Unis qui ont prôné un “cessez-le-feu durable sans conditions”.
L’Union africaine, qui s’emploie depuis des mois à amener les belligérants à la table des négociations, a appelé à une “désescalade” et réaffirmé “son engagement à travailler avec les parties pour soutenir un processus politique consensuel dans l’intérêt du pays”.
Alhousseiny Djigo