Créée en 2004 par décret présidentiel par l’ancien Président Abdoulaye WADE les aires marines protégées du Sénégal font l’objet de convoitises pour les pêcheurs ce qui souvent source de conflits entre ces et les surveillants de ces zones.
Une réunion d’évaluation a lieu dans les locaux de l’aire marine protégée (AMP) de Joal-Fadiouth ce vendredi 26 novembre 2021, pour faire le point sur l’efficacité de la gestion de cette zone. Cet atelier est financé par le projet AMP-Mangrove qui à son tour est financé par l’AFD.
Selon le conservateur de l’aire marine protégée, le commandant Mapaté DJIBA sur le point vue création les objectifs sont atteints à 70% et les espèces qui sont pêchés aux alentours de l’AMP prouvent nettement les progrès opérés dans cette zone. Mais il faut reconnaître qu’il y’a des contraintes d’après le commandant
La première contrainte est liée au manque de ressources financières pour assurer convenablement la surveillance. Les aspects communicationnels font défauts des lors que les pêcheurs ignorent les limites de l’AMP souvent sources de conflits entre les surveillants et ces derniers. Sur ce plan ils doivent être sensibilisés et communiquer avec les populations pour mieux cerner les zones limitrophes de cet aire.
Les femmes qui s’activent à la transformation et la valorisation des produits halieutiques méritent plus d’encadrements, de cet fait il y’a un projet en apiculture pour la transformation mais pour les permettre à mieux écouler leurs produits.
Pour le commandant DJIBA le gros problème est le fait que les pêcheurs soient tenaillés entre les bateaux étrangers au large et zone formellement interdites de l’AMP. Ceci les poussent naturellement à rester aux alentours de l’aire et même à y pénétrer.