L’ONG Otra Africa a exprimé son inquiétude par rapport à la situation à laquelle vivent les ressortissants ouest-africains en Mauritanie. Face à la presse, dimanche 16 mars, Souleymane Diallo et ses camarades dénoncent une procédure sélective que les autorités mauritaniennes orientent vers des étrangers particulièrement des ouest-africains. L’ONG appelle
« On a été interpellé par les compatriotes sénégalaise vivants en Mauritanie sur des rafles sélectives orientées vers des étrangers particulièrement des ouest africains notamment des Sénégalais, des maliens et guinéens… », a déclaré face à la presse, Souleymane Diallo, président de l’ONG Otra Africa.
Bien qu’il concède du fait que cela rentre dans les procédures normales de chaque pays, il se dit inquiet en ce sens que pour le cas de la Mauritanie, « c’est sélectif et c’est orienté à une communauté proche, ouest-africaine et on n’a pas compris les raisons pour lesquelles ça se passe comme ça. »
Souleymane Diallo et ses camarades ont également déploré d’avoir appris après enquêtes qu’au cours de ces rafles, les détentions se déroulent dans des conditions inhumaines.
Il a, à cet égard, rappelé en convoquant la convention de Genève, qui stipule rapporte-t-il « Dès lors que la personne a une nationalité et qu’il doit faire l’objet d’une expulsion après une arrestation et une détention, les autorités consulaires de son pays doivent être informées de son arrestation pour devoir l’assister juridiquement et avant son expulsion et procéder à l’ouverture d’une procédure d’expulsion… »
Chose que « La Mauritanie a failli », a-t-il encore déploré, vue les bonnes relations dit-il qui le Sénégal entretient actuellement avec la Mauritanie.
Otra Africa a annoncé également l’organisation prochaine d’un colloque international sur la migration en partenariat avec le comité internationale de la lutte contre la migration irrégulière. A ce titre, Souleymane Diallo et ses camarades invite les autorités à s’asseoir avec les acteurs de la migration.